Confiture d’orange

Je réalise ma confiture d’orange de préférence avec des maltaises qui arrivent fin janvier en France et sont disponibles jusqu’en mars… 

Ce sont mes préférées mais évidemment les italiennes et autres sont délicieuses, tout est question de goût ! 

Ingrédients 

– 2,5 kilos d’orange avec la peau

– 2 citrons

– 1,4 kilos de sucre (selon les oranges réduire si très sucrées, d’ailleurs avec les maltaises, 100 ou 200 grammes en moins est envisageable ! )

– Les zestes de toutes les oranges

– 1 litre eau

Evidemment si vous souhaitez plus ou moins de quantité de confiture, ajuster les ingrédients ! 

Pour environ 12 pots

Méthode : 

Les pots 

Avant de commencer, préparer vos pots. Retirer les étiquettes si ce sont des pots déjà utilisés et vérifier l’opercule. Remplir une grande casserole avec les pots et les couvercles et couvrir d’eau ( à peu près) et porter à ébullition avec un couvercle sur la casserole. Faites bouillir les pots pendant 15 minutes pour les stériliser. Une fois fait, sortez les pots de la casserole en les touchant le moins possible surtout l’intérieur des pots. (Attention c’est chaud ! ) Etaler un torchon propre et poser les dessus, ouverture vers le torchon. Idem pour les couvercles. Les pots sont prêts à être remplis ! 

La confiture 

Verser le litre d’eau dans une casserole à fond épais. (faute de confiturier, j’utilise une casserole en fonte) .

Chauffer l’eau

Eplucher toutes les oranges avec un économe fin afin de ne garder que peu de blanc sur les zestes. 

Découper les épluchures en fines lanières

Mettre à bouillir 10 minutes les zestes

Réserver les zestes à l’écumoire et préserver le bouillon. 

Mettre le sucre dans le bouillon des zestes et faire un sirop.
Remettre les zestes dans le sirop  et faire bouillir  8 minutes.

Préparer les oranges en découpant l’extérieur de la peau à la façon des suprêmes. 

Découper ensuite  les oranges en rondelles en gardant les insterstices de peau entre les quartiers. 

Arroser les oranges du jus des citron pressés.

Rajouter les oranges découpées et citronnées au sirop et aux zestes et surveiller l’ébullition.


Une fois en ébullition les oranges vont faire de la mousse, de l’écume. Il faut la retirer avec une écumoire. On peut réserver cette écume et s’en servir plus tard de sirop. 

Ensuite faire cuire la confiture  environ 45 minutes ! 

Attention à la cuisson ! 

Faire des confitures, c’est confire et confire c’est remplacer l’eau des fruits par le sucre, donc pour obtenir des confitures savoureuses, il faut remuer tout le temps de cuisson. Regarder la vapeur qui s’échappe de la casserole. En remuant, il y en a plus, donc plus d’évaporation, donc une meilleure pénétration du sucre dans les fruits. 

Pour savoir si votre confiture est cuite, plusieurs méthodes : 

1 : Le test de la goutte sur une assiette préalablement mise au congélateur pendant quelques minutes. Si la confiture fige rapidement, la confiture est cuite. 

2 : A l’oeil ! en fin de cuisson lorsque l’on passe sa cuillère sur le bord de la casserole, la confiture met un peu de temps à retrouver sa forme. 

Attention, la confiture continue à gélifier après la sortie du feu, une confiture d’orange un peu liquide va encore se figer un peu en refroidissant. ( d’où le test de la goutte sur l’assiette froide ! )

Remplir les pots de confiture bouillante. Laisser un centimètre de vide entre la confiture et le haut de pot. Fermer le couvercle. retourner le pot et le déposer sur le torchon jusqu’à complet refroidissement.

On peut les manger rapidement mais après quelques mois elles seront encore meilleures… Parfois quelques années, s’il en reste !

Confiture d’églantier

Les grands bonheurs de la forêt… Ou plutôt dans le cas des églantiers, ses abords. Ca pique oui, c’est un peu laborieux, encore oui, mais … c’est magique et délicieux. Tout ce qui provient des promenades en campagne me procure une joie enfantine. Le plaisir de travailler le produit de mes cueillettes surpasse toutes les autres préparations. Je n’avais pas encore réalisé de confiture d’églantiers et lorsque par chance j’ai trouvé en Haute Marne deux beaux buissons d’églantiers, je n’ai pas résisté à la tentation.

Une paire de ciseaux et une paire de gants sont les bienvenus pour cueillir les précieux fruits.

Ingrédients


Il faut compter environ 1,5 kilos de fruits pour un kilo de pulpe utilisable.
Pour 1 kilo ou 1,2 kilos de pulpe (selon les fruits)  prévoir 400 ou 450 grammes de sucre selon la maturité des fruits.
1 jus de citron

La recette

Les laver, puis retirer les « mouches » (partie noire)  et  les équeuter.

Les mettre dans une casserole, les couvrir d’eau (juste au dessus des fruits), faire cuire une vingtaine de minutes.

Mixer les fruits, mais pas trop ! On ne broie pas les graines, juste on fait une purée. Attendre que cela refroidisse pour la suite.

Pour obtenir la pulpe des églantiers, c’est à dire retirer les graines et très important, les poils qui sont indigestes, voire irritants, après plusieurs essais, j’ai opté pour le collant opaque. Certains font des passages dans la passoire, puis dans une dentelle ou un tamis… J’ai testé et je trouve ça compliqué, alors qu’un simple pied de collant suffit.  Par contre les collants fins ne résistent pas, donc attention, prendre des opaques.

J’ai fixé mon pied de collant sur mon verre doseur, ( tiens j’ai oublié de faire une photo ! ) et je l’ai rempli avec les fruits cuits. A partir de là, il s’agit de presser le collant, de le malaxer et faire couler la pulpe dans un saladier. C’est la partie un peu « patapatouille » de l’opération, mais finalement, cela va plus vite que je ne l’imaginais. Muni d’une maryse, j’ai raclé régulièrement mes doigts couverts de pulpe…

Une fois la pulpe récupérée, dans mon cas 1, 1 kilo, la transférer dans un casserole (une fonte, un confiturier, dans tous les cas, un fond épais) , ajouter le sucre et le citron et mélanger.

Pour la cuisson, j’ai fait monter la température progressivement, et j’ai évité les gros bouillons, par contre je n’ai pas cessé de touiller pour faire sortir l’eau : confire c’est remplacer l’eau par le sucre ! Lorsqu’au passage de la cuillère dans le fond, celui-ci apparait puis disparait, la cuisson est bonne (environ 25 minutes…).

Transférer dans des pots stérilisés en laissant un centimètre d’air entre la confiture et le haut du pot, fermer le couvercle, renverser les pots et laisser refroidir !

Le plein de vitamines !  Car l’églantier c’est le cynhorodon, proposé en alternative des agrumes, bien plus riche en vitamine C.

Cornichons à la Russe

Pleine saison des cornichons pour nous les parisiens ! (entre mi et fin juillet selon la météo) Ils sont dodus, fermes et délicieux en salade, donc en bocaux ils seront parfaits.

Recette pour environ un kilo de cornichons :
(j’en fais entre 6 et 7 kilos chaque année)

Marinade
(pour 1 litre d’eau bouillante = à peu près pour un kilo de cornichons) :
50 g de sucre
60 g de sel
100 ml de vinaigre blanc

Graines et herbes :
-1 càc de graines de coriandre
-3/4 càc de graines de moutarde (je prend des bicolores)
-2 feuilles de laurier
-8 grains de poivre noir
-2 gousses d’ail pelées et écrasées
-4 beaux brins d’aneth par bocal, donc un bouquet pour un  kilo et demi.

Méthode :

Prendre des gros et des petits cornichons, les gros vont à la verticale bien serrés dans le bocal et les petits servent à terminer dessus le bocal.

Stériliser les bocaux, moi je les fais bouillir une quinzaine de minutes.

Mettre à chauffer la marinade avec sel, sucre et vinaigre blanc. Lorsque cela bout j’attend que le sucre soit bien dilué et je baisse le feu pour maintenir bouillante ma marinade.

Dans le bocal, je mets l’ail, les deux feuilles de lauriers, deux ou trois brins d’aneth, graines de coriandre, de moutardes et de poivre. Je range au mieux mes cornichons en les tassant. Je laisse un peu d’espace sur le dessus pour qu’ils ne touchent pas le couvercle. Je rajoute par dessus un brin d’aneth que je tasse entre les cornichons, toujours pour éviter que les brins touchent le couvercle, souvent je remets quelques grains de coriande et de moutarde, une petit pincée par dessus, puis je remplis avec ma marinade bouillante mais pas à rabord, juste au dessus des cornichons et de l’aneth avec un petit espace entre la marinade et le couvercle.

Je ferme bien le couvercle et je retourne le pot comme pour une confiture.

Ensuite j’attend un bon mois pour les ouvrir.

La pissaladière,
cette gourmandise du sud !

Cap au Sud-Est de la France, Nice et ses alentours avec la pissaladière qui doit son nom au « pissalat » niçois, purée de poissons en saumure. Pâte fine et croustillante, oignons fondants, saveurs des anchois, tout y est pour une ballade en Provence avec la recette de mon enfance. 

Ingrédients :

Pour la garniture :

– +/- 10 d’oignons jaunes
– 1 tête d’ail (+/- une dizaine de gousses d’ail)
– 3/4 de boite d’olives à la grecque ( les frippées, les meilleures sont de la marque Crespo en bocal)
– 1 boîte d’anchois à l’huile, les petits bocaux verticaux. (ne pas prendre ceux au sel !)
– 1 branche de romarin
– Sel / poivre

Pour la pâte fine :

Pour une plaque du four :
– 500 g de farine
– 1 sachet de levure de boulangerie
– 1 cuillère à café de sel
– 1/4 de litre d’eau tiède ou un peu plus selon la farine
– 1 cuillère à café de sucre
– 1 belle cuillère à soupe d’huile d’olive ou … deux !

Méthode pour la pâte :

Versez la farine dans un grand saladier, y mettre le sel, mélangez  et faire un puits.

Dans un verre doseur, versez la levure et le sucre, ajoutez l’eau tiède et bien mélanger.

Couvrir d’un ligne et laisser reposer environ 10 minutes.

Versez progressivement le liquide dans la farine. Il faut former un boule, donc s’il manque un peu d’eau rajoutez en mais très progressivement, la farine met quelques instants à absorber l’eau, ça peut donner des surprises ! Pétrir à la main pendant quelques minutes, puis rajoutez l’huile d’olive et pétrir pendant encore bien 5 minutes.

Laissez reposer 1 heure au moins en recouvrant la pâte d’un linge humide, dans un endroit tiède.

La méthode pour la garniture  :

Coupez les oignons en lamelles (pas trop fines, il faut que cela tienne à la cuisson)

Emincez la tête d’ail ( pas trop petits les morceaux ! )

Dénoyautez les olives ( les olives à la grecque sont souvent avec noyaux )

Transvasez vos anchois dans un bol.

Verser l’huile des anchois dans une grande poêle et rajoutez un peu d’huile d’olive pour compléter.

Une fois l’huile bien chaude jetez y l’ail, faites légèrement dorer.

Ajoutez les oignons, faites revenir rapidement.

Ajoutez les deux tiers des anchois (on en garde pour les aligner dessus la pissaladière avant d’enfourner)

Ajoutez les olives (en garder quelques unes à parsemer sur la pissaladière avant d’enfourner).

Salez (attention les anchois sont salés, mais peut être pas assez, dosez votre sel ! )

Poivrez généreusement.

Faites cuire vos oignons à feu vif. Ils restent fermes, mais fondants et commencent à être transparents sans pour autant être dorés !

L’assemblage :

Après repos de votre pâte, mettez votre four à chauffer sur 230 (chaleur tournante c’est bien aussi)

Votre pâte a quasi doublé de volume. Farinez votre plan de travail et pétrissez la encore un peu.

Etalez la pâte au rouleau de façon à déborder un peu de votre plat.

Glissez votre pâte sur le plateau du four, en l’ayant fariné au préalable.

Roulez les côtés qui dépassent vers l’intérieur.

Garnissez votre  pâte avec la préparation aux oignons. Déposez les anchois qu’il vous reste à distance égale sur votre préparation et ajoutez quelques olives dénoyautées.

Enfournez pour 15 minutes.
Et c’est prêt pour un voyage gustatif dans le sud !

Tsukuné
ou la boulette japonaise caramélisée !

En japonais le verbe Tsukuneru  veut dire malaxer et modeler !

Pour peu que l’on trouve du sake, cette recette est totalement réconfortante… Cela dit, je n’ai jamais testé les alternatives au Sake comme par exemple le vin blanc, le gin, la vodka… L’idée me parait pas mal, le goût en sera sûrement différent mais cela peut être intéressant… Mais la recette initiale est au saké et … j’en ai !
Les tsukunés peuvent se faire avec du poulet, du poisson ou encore juste des légumes (carottes rapées, choux chinois, champignons, en remplacement de la viande )

Ma version poulet pour deux ou trois personnes

Ingrédients

Les boulettes de poulet
250g de poulet haché (+/-) :  blanc de poulet, escalope de poulet,  haut de cuisse,  escalope de dinde aussi… Tout cela fonctionne parfaitement une fois haché.
2 cuillères à soupe d’huile de sésame
1 cuillère à soupe de sauce soja
1 cuillère à café de maïzona (davantage si nécessaire)
1 oeuf entier
2 cm de gingembre
1 poireau de taille moyenne (la partie blanche)

La sauce
5 cuillères à soupe de sauce soja
5 cuillères à soupe de sake
2 cuillères à soupe de sucre

L’accompagnement
Du riz
Des épinards en blanches
Des graines de sésame grillées.

Préparation

Préparez votre riz, et cuisez vos épinards en branches ou réchauffer la version congelée…

Dans une poêle faites griller votre sésame, réservez.

Découpez finement votre gingembre ou râpé le.
Laminez ( trancher fin) votre blanc de poireaux
Hachez ou déposer finement votre poulet

Mélangez le tout dans un ravier (saladier)
Ajoutez la maïzena, l’oeuf, la cuillère de sauce soja et les cuillères à soupe d’huile de sésame.

Malaxez ! mains propres, n’hésitez pas à le faire à la main pour bien intégrer les ingrédients et formez des boulettes de bonnes tailles.

Si cela ne se tient pas assez, rajoutez un peu de maïzena mais ne séchez pas vos boulettes, elles doivent être collantes, molles pour qu’à la cuisson elles restent tendres.

Cuisson à la poêle sur les deux faces, feu moyen pour que cela cuise, doré mais pas trop fort pour que les ingrédients aient le temps de cuire !

Pendant la cuisson (au début), préparez votre sauce pour que le sucre est le temps de se dissoudre. Dans un bol, mélanger la sauce soja, le sake et le sucre. mélangez bien !

Lorsque vos boulettes semblent « presque cuites », verser la sauce dans la poêle et retourner vos boulettes à plusieurs reprises pour bien les imprégner. La sauce va réduire et se caraméliser mais faites en sorte qu’elle reste assez liquide et en quantité suffisante pour être verser sur votre plat ensuite.

Tapissez le fond d’un grand bol ou d’une grande assiette creuse avec votre riz. Par dessus dans un coin mettez vos épinards et dans l’autre la ou les boulettes. Verser de la sauce sur l’ensemble, parsemer de grains de sésames grillés et… dégustez !

Il est chou et il est farci au poulet !


Léger, tendre et débordant de saveurs, voici un chou farci au poulet !

Ingredients :
– 1 beau chou avec des feuilles bien larges !
– 400 grammes de poulet
– Une branche de céleri
– 1 demi oignon
– 2 gousses d’ail
_ 5 ou 6 branches de persil plat
– 1 oeuf
– De la chapelure
– Du bouillon (environ un demi litre)
– Sel

Méthode :
1 /
Mettre le chou entier dans une grande casserole avec de l’eau et une cuillère à soupe de bicarbonate. Portez à ébullition pendant une minute.
Videz l’eau et remplir de nouveau la casserole contenant votre chou avec… de l’eau que vous aurez préalablement chauffée. Salez votre eau. Portez à ébullition pendant 5 minutes. Videz l’eau, réservez votre chou. Laissez le refroidir.

2 /
Emincez votre poulet, façon tartare au couteau. Emincez en tout petits, petits morceaux l’oignon, l’ail, le persil, le céleri.

3 /
Faites revenir le poulet, saler gentiment. Réservez le poulet. Faites dorer l’ail, l’oignon, le céleri. Ajoutez le poulet, puis en dernier le persil. Remuez un peu, ne perdez pas le vert du persil. Réservez dans un plat. On ne cuit pas sa farce à ce stade, on la fait dorer pour la saveur !

4 /
Effeuillez votre chou, retirez sur les grosses feuilles vertes la tige, mais gardez la sur les feuilles jaunes et plus petites.
Réservez le coeur de votre chou. Environ un tiers du chou, peut être moins… Hachez ce coeur de chou.

5 / Intégrez le chou haché à votre farce. Ajoutez l’oeuf battu et la chapelure. Pour la chapelure, faites au jugé, il faut que la farce puisse former une boule bien humide. Attention de ne pas trop en mettre et de sécher votre farce.

5 /
Avec délicatesse, mettez votre farce dans vos feuilles de chou. Pour les grosses feuilles, il en suffit d’une mais pour les petites feuilles, une en dessous, une en dessus ! Roulez gentiment mais ne vous acharnez pas à former un roulé parfait… Disposez vos farcis dans un plat qui va au four. Mettez une noix de beurre sur le sommet de vos farcis.

6 /
Dans un four préchauffé à 180, enfournez pour 15 minutes. A mi cuisson, Sortez vos farcis et arrosez les de bouillon chaud. Couvrir sur environ un centimètre de hauteur avec le bouillon. Ré-enfournez. 10 minutes plus tard, ressortez vos farcis et avec une cuillère récupérez du bouillon sur le côté du plat et arrosez de nouveau le dessus de vos farcis. De nouveau 10 minutes… Lorsque vous sortez les farcis du four, arrosez les de nouveau… et servez !

Biscuits Amaretti,
gourmandise quand tu nous tiens…

biscuit amandesLes amandes … ces merveilles de fruits secs qui se glissent dans tant de pâtisseries… Et bien voilà une recette tout en leur nom, rien que pour elles !

Ingrédients :
– 3 blanc d’oeufs
– 200 grammes de poudre d’amande
– 150 grammes de sucre glace.
– Des amandes effilées. Soyez généreux !
– Quelques gouttes d’extrait d’amandes amères ou autre version que j’aime bien je râpe des zestes de citron vert à la place de l’amande amère.

Préchauffer le four à 160 chaleur tournante.

Tamisez le sucre glace et la poudre d’amande. (Enfin ça c’est pour les puristes, et pourquoi pas ! )

Battez les blanc en neige bien fermes. Ajouter les quelques gouttes d’extrait d’amandes amères.

Incorporez délicatement votre mélange sucre glace et amandes dans les blancs. Vous obtiendrez une pâte assez épaisse.

Selon vos habitudes vous pouvez former à la « grosse » cuillère des petits tas ou encore utiliser la poche à douille… Les déposer sur un papier sulfurisé, lui m^me sur une grille, pas une plaque…

Eparpillez sur chacune des boules de pâte des amandes effilées. Bien recouvrir. Saupoudrez ensuite de sucre glace et enfourner pour environ une vingtaine de minutes, souvent un peu plus. Cela doit être doré, mais pas trop… pour garder du moelleux à l’intérieur. Chaque four ayant sa « personnalité », ajuster le temps de cuisson selon votre habitude.

Avec la confiture de melon, c’est comment dire… irrésistible !

Confiture de melon :
la reine des confitures !

pot melonDes melons  gorgés de soleil, de fines lamelles de citron, du sucre blond, de la patience comme l’on couve un enfant et là vous obtenez un délice, un vrai : saveurs, textures tout est une perfection dans cette confiture…

Recette pour un kilo de fruit :
– 1 k de melon épépiné et épluché.
– 500 g de sucre blond bio (important le sucre blond )
– 1 citron non traité découpé en fines tranches
– Deux trois rouleaux de cannelle ( pas en poudre important ! )

Mélanger délicatement le tout dans un saladier .
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Laisser reposer une à deux heures en remuant de temps en temps … mais pas plus de 2 heures. ( trop de jus sinon) .

Transférer dans votre casserole . Vous avez du cuivre tant mieux , moi j’ai de la fonte et ça marche très bien. Je retire les bâtons de cannelle . En marinade, c’est bien, au delà c’est envahissant la cannelle…

À partir de là, l’objectif c’est de faire sortir l’eau du fruit . Donc on porte à ébullition , on écume un peu et on Touille avec délicatesse . Certes le bouillon fait sortir de la vapeur mais on aide le mouvement en touillant gentiment. Confire , c’est remplacer l’eau par le sucre !

C’est cuit quand le melon devient translucide, le jus épais et surtout quand le ou la gourmande qui habite ce corps déclare la confiture prête ! Ensuite et bien vous transférez dans des pots que vous avez au préalable stérilisés dans l’eau bouillante pendant 15 minutes.

IMG_4857Remplir bien au bord. Fermer Avec fermeté et retourner le pot . L’air résiduel traversera la confiture et se stérilisera .

Bonne dégustation !

Tatin de légumes du soleil

De retour d’une jolie promenade dans le sud, qui de l’arrière pays aux abords de la méditerranée, nous aura offert une récolte de fruits et légumes savoureux, voici la recette d’une Tatin gourmande et salée aux jolis  légumes du soleil.Capture d’écran 2017-06-23 à 20.38.24

Donc pour cette Tatin il nous faudra :

Ingrédients pour la pâte :
– 250 g de farine de qualité !
– 125 g de beurre demi sel
– 3 jaunes d’oeufs (oui je charge en oeufs, ça fait une grande différence sur le sablage de la pâte)
– un peu d’eau pour que la pâte se lisse bien et s’étale parfaitement

Ingrédients pour la garniture :
– 1 courgette dodue !
– 1 aubergine tout aussi dodue…
– 1 poivron rouge, bien rouge !
– des tomates cerises ( environ 500 grammes au jugé ! )
– Entre 5 et 7 grosses gousses d’ail (soyez généreux ! )
– Une poignée de branches de romarin frais ( on ne plaisante pas avec le romarin ! )
– du vinaigre balsamique
– du sucre en poudre
– du parmesan (un beau morceau que l’on râpe soi même ! )

Réalisation de la pâte :
On met la farine dans un « ravier »,  on fait un puit, on y met les jaunes d’oeufs et le beurre fondu. On mélange à pleines mains. On rajoute des filets d’eau et là, vous êtes votre meilleur allié pour savoir lorsque la « matière » est bien. De la souplesse, du lissé, votre intuition culinaire dirige le geste ! Pour terminer vous formez un belle boule. Attention on ne malaxe pas trop longtemps cette pâte… On la laisse ensuite dans son « ravier », on couvre d’un linge pendant une petite heure (une demi suffit, mais une heure est le temps parfait ! )
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Réalisation de la garniture :
Découpez séparément en dés les légumes : poivron, courgette, aubergine. Laissez tranquilles vos tomates cerises. Des morceaux pas trop gros, pas trop petits pour les autres légumes : environ 2 cm sur 2 cm.
Dans une écumoire mettez les morceaux d’aubergine et de courgette, jetez dessus deux bonnes pincées de sel et mélanger bien. On met du sel mais pas une poignée, juste de quoi faire dégorger les légumes. Laissez les légumes dégorger dans l’écumoire posée par exemple dans un évier.
Une demi heure suffit.IMG_4547

Epluchez l’ail et découpez le en tous petits morceaux. Ne l’écrasez pas, émincez le.

Râpez le parmesan. Soyez généreux ! Au moment de l’assemblage vous allez couvrir toute la surface de vos légumes, sur disons un bon demi centimètre d’épaisseur. Alors râpez en suffisamment…

Pendant que l’ aubergine et la courgette perdent de leur eau, faîtes chauffer une poêle bien chaude, jetez y les morceaux de poivrons, un beau brin de romarin frais, mélangez, puis quand cela commence à se saisir gentiment, jetez y une partie de l’ail, un quart de la quantité. Mélangez bien, poivrez. Salez mais très légèrement, (juste pour que le légume ne soit pas sans sel au moment des mélanges, mais attention, courgette et aubergine dégorgent dans le sel, et le parmesan est salé ussi…) Jetez ensuite les tomates cerises dans la poêle avec le poivron, faites revenir, poivrez de nouveau, mettez un autre quart de l’ail et là faîtes dorer jusqu’à ce que les tomates se fripent très légèrement. ( elles vont avoir une autre cuisson au four, donc là il s’agit de dorer les légumes et les précuire. )IMG_4549

Une fois le poivron et les petites tomates cerises dorées, réservez les dans un plat .

Rincez succintement  la courgette et le poivron ( certes, le sel part avec l’eau des légumes, mais sur la peau de ceux-ci , cela n’est pas le cas, donc je rince histoire de limiter le sel ) Ensuite prenez  vos légumes par petites poignées  et essorez bien fort avec vos petites mains ! Il en sortira du jus vert ! Beaucoup…IMG_4550

Chauffez de nouveau votre poêle, jetez y votre courgette et votre aubergine bien essorées. Faites dorer le tout, ajoutez le reste d’ail (50% de la quantité) poivrez encore un petit peu. Ne salez surtout pas !IMG_4551

Une fois vos légumes revenus, réservez les avec les poivrons et les tomates. Mélangez délicatement l’ensemble. Attention les tomates sont fragiles et on veut les garder bien rondes !

Assemblage de la tatin :

Faîtes chauffer votre four à 220 en position de chauffe par le dessous ( pour faire caraméliser ).
Prenez votre moule « à manquer », mettez y une bonne dose d’huile d’olive, ( 4 cuillères à soupe ?) badigeonnez les côtés de votre moule. Sur l’huile versez du vinaigre balsamique. je le fais au jugé mais je dirais 3 belles cuillères à soupe de vinaigre balsamique. Versez dessus le sucre en poudre. Idem au jugé, mais allez y pour disons, 3 cuillères à soupe aussi. Soyez généreux, c’est votre caramel !IMG_4556

Entre deux papiers sulfurisés, étalez au rouleau votre pâte. Si vous avez un autre moule de la taille de celui que vous utilisez, prenez une marque cela vous aidera à donner la bonne taille à votre pâte. ( Un peu plus large que votre moule, mais à peine, juste de quoi légèrement abaisser votre pâte sur les côtés. )

IMG_4554Mettez délicatement vos légumes sur le mélange sucre/ vinaigre balsamique / huile d’olive. Parsemez généreusement de parmesan. Recouvrez avec votre pâte.IMG_4559

IMG_4560Enfournez 10 minutes en position de chauffe par le dessous  pour faire caraméliser. Puis baisser la température à 180 en four chaleur tournante pour 25 minutes environ.

(* Voir plus bas pour ceux qui ont un four sans possibilités de réglages( cela arrive, n’est ce pas Catherine ?  )

Une fois cuite, dès la sortie du four, retournez votre Tatin sur un plat. Et régalez vous !

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*Si vous avez un four à gaz un peu vieux comme celui de Catherine (!) n’hésitez pas à faire caraméliser sur le feu votre tatin avant de l’enfourner  directement à 180 degrés environ… Enfin, pour  Catherine, ce sera à fond le four et on surveille la couleur de la pâte ! Quelle chance on peut la voir la pâte, c’est une tatin !

Terrine de campagne caille et sauge

terrine cheminéeUne caille pour le côté légèrement giboyeux et de la sauge pour sa saveur ronde, parfaitement adaptée à ce petit oiseau goûteux ! Evidemment tout le reste est une base de terrine de campagne traditionnelle, enfin un peu revisitée quand même !

  • 250 G échine de porc
  • 250 G poitrine de porc fraîche
  • 120 G de lard
  • 2 belles cailles
  • 1 petite tranche de foie de veau ou des foies de volaille
  • 1 œuf
  • De la chapelure ou version 2 : de la mie de pain trempée dans du lait (attention à bien maîtriser l’aspect humide…)
  • 1 oignon
  • 1 échalotte
  • 1 grosse gousse d’ail
  • 1 belle branche de sauge fraîche
  • 1 belle branche de thym
  • 1 crépine
  • De la barde de lard
  • Sel et poivre
  1. D’une façon générale j’aime les terrines avec des morceaux, alors je m’y colle au couteau pour « hacher ma viande ». Cela demande un peu de patience, mais le résultat se fait sentir en terme de texture et de saveur.
    Pour plus de consistance, je découpe aussi environ 15% de ma viande en morceaux plus gros, environ deux centimètres chaque. Et… Pour le foie, je le coupe en morceaux assez gros de manière à ce qu’il ne se disloque pas à la cuisson.
    En parlant de cuisson, faîtes préchauffer votre four à 180°…
    caillevaiandeepices
  2. Viande découpée ? Reste à faire de même avec l’oignon, l’échalotte et l’ail que l’on hache finement pour le coup, plus que la viande ! On cisèle la sauge et on récupère les petites graines du thym…
  3. Dans un grand saladier on met les viandes (sauf le foie), l’oeuf, l’oignons, l’échalote, l’ail, la sauge, le thym, la chapelure ou la mie de pain essorée. On poivre généreusement et on sale : je confirme que 10 grammes pour 1 kilo de viande est un bon dosage… On malaxe bien afin de mélanger l’ensemble, de faire pénétrer les sucs. Une fois fait on incorpore délicatement le foie qui est fragile et on mélange doucement de manière à ne pas le briser, juste le mélanger à l’ensemble. crepine
  4. On dispose sa crépine bien ouverte au fond de son plat. On y met côte à côte deux bardes de lard d’environ 3 cm chacune. Ensuite et bien,  on remplit de terrine en tassant un peu. Et on forme un petit dôme, ce petit côté arrondi typique des terrines. On recouvre avec deux ou trois autres bardes de lard, puis on replie bien sa crépine.
    On enfourne : 180° durant 1h30 minutes dans u n lèche frite avec un fond d’eau. On surveille le niveau d’eau durant la cuisson et éventuellement on en rajoute.
    terrine avant cuisson
  5. A la sortie du four, il se peut que l’on ait un fond de liquide lié à la présence du reste de lait de la mie de pain si c’est l’option choisie.  Le vider, laisser refroidir sans couvrir, puis couvrir et mettre au frais minimum 24 heures.
    Bonne dégustation.
    cailleterrinecuite